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La réalité des étudiants-athlètes


La réalité des étudiants-athlètes


Je ne suis pas une adolescente normale. À l’âge de dix-sept ans, j’aimerais vraiment regarder Netflix à tous les soirs, rester au lit jusqu’à midi pendant les fins de semaines et sortir avec mes amis. Cependant, ceci n’est pas ma réalité.

Ma réalité
Je joue au hockey pour une équipe juniore à Kingston, deux heures de route de ma maison à Ottawa. Mon équipe joue à un niveau provincial dans une ligue nommée PWHL (Provincial Women’s Hockey League). Ceci est une ligue de 20 équipes- la majorité des équipes sont localisées à ou autour de Toronto. Donc, en plus de mes pratiques à chaque lundi et mercredi à Kingston, mes joutes, pendant les fins de semaines, sont soit à Kingston ou à Toronto. Chaque semaine, j’ai deux pratiques et deux ou trois joutes.  En plus de ceci, je m’entraîne deux fois par semaine, les mardis et les jeudis pour au moins une heure. Ceci me laisse seulement une, parfois aucune soirée de libre. C’est fou, non?

Plus de 30 heures de ma semaine est alloué au hockey, au aller-retour ou aux entraînements. Il ne faut pas oublier que je suis une étudiante de 12 année. Entre l’école, les devoirs et le hockey, je n’ai pas beaucoup de temps pour faire autre chose.


La réalité d'un autre athlète
Ceci est une réalité pour plusieurs étudiants-athlètes à travers le Canada, au niveau secondaire et post secondaire. C’est le cas d’un joueur de football universitaire, Matthieu Proulx, qui parle de son expérience de jouer un sport qui exige beaucoup de temps, tout en faisant des études à temps plein. Il explique dans un article intitulé «La réalité des étudiants-athlètes» que plusieurs étudiants-athlètes sont dans des programmes universitaires qui exigent beaucoup de temps et d’effort. Il dit qu’à l’université, les athlètes sont traités de la même façon que les étudiants qui ne jouent pas de sports envers la remise de travaux. Aussi, si un athlète ne garde pas une certaine moyenne pré-déterminée par l’université, il n’aura plus le droit de jouer jusqu’à temps qu’il augmente sa moyenne. Il estimait que le football prenait 40 heures par semaine de son temps. Il dit : «La réalité des étudiants-athlètes du circuit universitaire n'est pas toujours glorieuse. Elle comporte son lot de sacrifices et de moments difficiles.»

Pourquoi?
Je me pose les questions suivantes : Pourquoi les professeurs ne sont-ils pas plus flexibles avec les dates d'échéance pour les étudiants-athlètes? Est-ce que c’est parce qu’ils croient que nous ne travaillons pas assez fort? Que nous avons plein de temps pour faire nos devoirs?
Comme étudiant-athlète, je trouve personnellement que c’est souvent difficile de terminer mes devoirs, de remettre des travaux à temps et d’étudier pour des évaluations. Il y a certains professeurs qui sont flexibles avec les dates d’échéance, d’autres qui sont flexibles mais qui te font sentir coupable pour ne pas avoir terminé un travail à temps, et d’autres qui enlèvent des points de la note finale à cause d’un retard. Aussi, il y a des profs qui semblent donner beaucoup de devoirs, projets et tests en même temps. Avec quatre cours ce semestre, j’ai presque toujours du travail scolaire à compléter en soirée. Mais quand est-ce que j’ai le temps de les faire? 

C’est simple. Les jeunes athlètes n’ont souvent pas le temps de faire leurs travaux et n'atteignent pas leur plein potentiel au niveau académique. Est-ce que donner une journée de plus pour terminer les travaux augmenterait les notes scolaires des athlètes, tout en gardant une bonne performance athlétique et en diminuant leur niveau de stress? Il me semble, avec mon expérience et avec plusieurs articles écrit aux États-Unis comme «Student Athletes With No Study Time» et «Do College Athletes Have Time to Be Students?», que les performances académique et sportive en plus de la santé mentale et physique des élèves augmenteraient grandement si les enseignants pouvaient prendre conscience du problème et agir de façon positive face à ces jeunes étudiants.

Comments

  1. Cette entrée de blogue personnalisée est tout à fait de mise! Le questionnement direct et honnête ajoute à l'authenticité de cette réflexion. Je crois que d'autres élèves-athlètes sauront y trouver des réflexions semblables aux leurs et le texte leur permet de suivre certaines autres pistes de réflexion intéressantes à travers les lectures complémentaires. Les images contribuent au ton efficace de ce billet en y insérant un peu d'humour ou encore des informations pertinentes. Excellents choix!

    Recommandation : Serait-ce possible de retravailler la mise en page pour organiser l'espacement de manière avantageuse?

    ReplyDelete
  2. J'aime les images et le fait que tu donnes vraiment ton opinion. Il y a peu de fautes d'orthographes que je remarque et j'aime le fait que tu gardes ton texte subjectif.

    Je recomande d'ajouter un ton un peu objectif avec plus de faits et de liens, peut-être avec d'autres articles qui entour ton sujet

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